Soutien au Familles défavorisées
Les familles des enfants du CECYDAR ont de graves raisons qui les empêchent de subvenir aux besoins les plus primaires de leurs enfants (pauvreté, conditions de vie précaires, décès, violents conflits familiaux). Le CECYDAR mène une réflexion approfondie pour soutenir ces familles.
Lorsque l’enfant retourne chez lui, ce n’est pas encore tout à fait gagné. Si nous souhaitons qu’il se réintègre de façon durable, l’enfant doit pouvoir trouver chez lui un cocon où il pourra grandir, trouver de quoi subvenir à ses besoins les plus primaires : repas quotidiens, accès aux soins, accès à l’éducation. Privé de tout cela, en plus de l’amour, l’enfant sera tenté de retourner dans la rue. Aussi avons-nous un grand rôle à jouer pour amener les familles, petit à petit, à pardonner leur enfant, organiser mieux leur quotidien, changer leurs habitudes, entretenir leur maison, et surtout à prendre conscience de l’importance de laisser leurs enfants aller à l’école.
Pour les aider, nous proposons plusieurs options :
- Formations (tenir et gestion des comptes, les bases de commercialisation, approcher une banque, etc.)
- Micro prêts (pour monter une petite coopérative familiale telle que l’élevage, l’agriculture, etc)
- Appel à solidarité des familles des alentours (construire un toit solide, agrandir une maison trop exiguë pour une famille nombreuse, bâtir une fenêtre, sécuriser les lieux, renforcer les murs de terre trop fragiles, etc.)
- Visiter les autorités locales pour les faire participer activement au retour de l’enfant (nous avons parfois un manque de temps pour explorer toutes les pistes afin de donner toutes les chances à l’enfant de reprendre le chemin de l’éducation).
Suivi régulier des anciens enfants du CECYDAR (les Amasongas) : cette partie-là est essentielle. Un enfant non visité peut se sentir abandonné et reprendre le chemin de la rue par manque de motivation. Il a le désir de faire plaisir à ses bienfaiteurs et de les rendre fiers. Nous nous devons de les visiter régulièrement pour prendre des nouvelles, s’assurer que tout se passe bien pour lui. Par manque de temps, nous ne pouvons pas assurer les visites de tous les anciens. Aussi, un soutien important serait de prendre ce temps de les visiter et de nous rapporter les nouvelles. Selon les régions où l’enfant vit, nous recherchons des « parrains » qui pourraient avoir le souci de l’enfant et de ce qu’il devient. Actuellement les membres de la communauté de l’Emmanuel assure un soutien moral pour les familles et subvient à leurs besoins autant qu’ils le peuvent.
Un enfant qui passe par le centre goûte à une vie saine et équilibré, il voit s’ouvrir devant lui un avenir qu’il n’espérait plus au sein de sa propre famille. Quand il rentre chez lui, il doit pouvoir s’appuyer sur ce qu’il a reçu au Centre et en même temps il doit pouvoir croire qu’il peut s’en sortir avec sa situation familiale.
Aidons-les à croire en la vie au sein de leur propre famille
